Le concept remonte à l'ancien système de communication et de transport sur la route du Tōkaidō, dans lequel des relais-gare étaient disposés le long de la route. Dans cette course, chaque coureur d'une équipe parcourt la distance d'une gare à la suivante, et au moment du relais remet le tasuki au relayeur suivant.
Le premier ekiden a été officiellement organisé en 1917 et dura trois journées, sur 508 km entre l'ancienne capitale japonaise de Kyoto et la capitale actuelle Tokyo, pour célébrer l'anniversaire du changement de capitale. Le nom a été inventé par le poète Toki Zemmaro (1885-1980) qui était le chef du bureau des Affaires sociales du quotidien. En japonais, le mot ekiden (駅伝?) est une combinaison de deux kanjis : le premier (駅) signifie gare, et le second (伝) transmettre.
Le départ a été donné devant le stade Roi Baudouin et faisait une boucle d’environs 5km assez vallonnée dans les parcs du plateau du Heizel, au pied de l’Atomium. On commençait par un peu de plat sur l’avenue du Martahon avant de grimper devant le Planetarium et longer la Mini-Europe. Virage à droite et une très longue descente commence jusque juste avant le jardin Colonial où l’on tourne à gauche pour suivre une partie de la Promenade Verte encerclant Bruxelles. Là commence une bien longue montée dans le Parc de Laeken, parfois plus plate, parfois plus pentue jusqu’au ravitaillement en eau de la mi-parcours. Peu après se trouve la scission de parcours pour le dernier coureur qui devra faire une petite boucle de plus. On grimpe encore un peu avant d’entamer une longue descente zigzaguant jusqu’au Théâtre Américain. Là on profite du plat avant de recroiser le boulevard du Centenaire… et les autres équipes. On entame alors un faut-plat montant se transformant en côte puis en vrai raidillon qui pique aux jambes (surtout au second tour pour les relayeurs courant 10km), entre le Planétarium et l’ancien BruParck. Vient ensuite une belle descente qui relance les coureurs avant d’entrer dans le stade.
L’entrée dans le stade reste toujours un moment magique, impressionnant. Les zones de relais sont bien organisées par ordre décroissant de numéro d’équipe, regroupés de 20 en 20… sur les ¾ de la longueur de la piste. On y passe le tasuki à notre coéquipier / coéquipière avant de nous diriger vers les tribunes où nous attends le reste de notre équipe. On reçoit alors une boisson énergétique, une barre de céréale et une médaille souvenir.
Notre équipe « City Runs - Lubies des filles » était composée cette année d’Aurore (amie), Gérald (président et guide chez City Runs), Stéphanie (blogueuse de Lubies des filles et coachée par City Runs), Renaud (guide City Runs), Alexandre (ami), et enfin Clarence (blogueuse de Lubies des filles et guide City Runs)… Et on a assuré en terminant 127ème équipe sur 1.322 et courant le marathon en 3h15’33’’… Bon, c’est vrai, on aurait pu faire encore un peu mieux si Clarence avait pris le bon couloir pour l’arrivée et n’aurait ainsi pas dû enjamber les barrières Nadar ! ;-)
Point de vue organisation, on peut dire que c’est très bien organisé avec un staff assez conséquent. Le seul reproche à faire est le prix : 180€ pour une équipe de 6 coureurs. Et encore plus si on veut le t-shirt souvenir.
Mais en tous cas une chose est sûre : on remet cela l’année prochaine !